Depuis son investiture le 20 janvier, D. Trump a déjà signé des dizaines de décrets, impactant directement la politique commerciale, migratoire, et environnementale des Etats-Unis. Ces mesures ont pour but de renforcer le leadership américain, déjà très présent sur le plan économique, technologique et politique. La zone euro reste clairement en retrait : le FMI vient encore de revoir à la hausse ses prévisions de croissance 2025 pour les USA (à 2.7%) et à la baisse (à 1%) pour l’Eurozone. Pour leur première réunion de l’année, si la FED a opté comme prévu pour le statu quo, la plupart des banques centrales - dont la BCE - ont poursuivi leur assouplissement monétaire. Malgré cela, les taux souverains à long terme ont retrouvé des points hauts au cours du mois de janvier, sur des craintes de résurgence de l’inflation liée à un guerre tarifaire  : le 10 ans américain a dépassé les 4.80%, le 10 ans français flirté avec le 3.50%. Du côté des marchés actions, 2025 débute en fanfare, avec une mention spéciale pour l’Europe, qui progresse de 7,98 % sur le mois. La sous-performance des indices américains, et plus particulièrement du Nasdaq, est dûe à une start-up chinoise jusqu’alors inconnue, Deepseek :  elle a annoncé avoir développé une IA très efficace, moins gourmande en énergie et ce, pour 6 millions de dollars…Est-ce un game-changer dans le marché de l’IA ? L’avenir nous le dira, mais à court terme cela rend nerveux les investisseurs. Le modèle chinois briserait les barrières à l’entrée de cette technologie et ferait craindre une guerre des prix.

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