Septembre a été marqué par la décision de la FED d’abaisser son taux directeur de 0.25%, désormais compris entre 4% et 4.25%. Dans un contexte d’inflation persistante aux États-Unis, Jerome Powell adopte une posture plus accommodante, avec la possibilité de deux autres baisses d’ici fin 2025 si la conjoncture ne s’améliore pas. Cette décision confirme la volonté de la Fed de prioriser la stabilisation de l’emploi dans un contexte d’inflation stabilisée. Au niveau européen, la BCE a maintenu comme attendu ses taux inchangés. Le scénario central reste celui d’une croissance mondiale modérée, soumise à la normalisation progressive des taux et à la vigilance des banquiers centraux, avec des prévisions de l’OCDE de 1.5% aux Etat-Unis (1.5%) et 1% en zone euro (1%). L’organisme prévoit également un reflux de l’inflation dans le monde ; l’impact des hausses de droits de douane à moyen terme tant dans les bilans des entreprises que sur les prix reste la principale inconnue.
La baisse des taux directeurs américains soutient naturellement la demande sur les marchés de crédit. En zone euro, les spreads de crédit se sont resserrés, retrouvant leurs plus bas niveaux annuels (Euro IG à 76bps, Euro HY à 270 bps). Les marchés actions ont également profité de courants porteurs, les actions américaines poursuivant leur rattrapage par rapport à l’Europe (S&P; 500 +3,5%, contre 1,5% pour le Stoxx 600). Le Nasdaq remporte la palme (+5,6%), porté par les nouveautés dans l’IA générative et la première baisse de taux de la Fed. En Europe, c’est la bourse allemande qui marque le pas après un parcours stellaire depuis le début de l’année, les anticipations de l’impact des plans de relance à court terme étant sans doute trop optimistes. En parallèle, une rotation de style est enfin à l’oeuvre. Les principaux gagnants de 2025 - banques, assurances et cycliques de défense cantonnés dans le style value - progressent moins vite, relayés par les secteurs en rattrapage. Le style croissance, revient ainsi sur le devant de la scène : la technologie progresse fortement, le luxe suscite un regain d’intérêt, de même que la santé avec l’espoir de barrières tarifaires amoindries.
Le fonds a bénéficié de ce contexte favorable, et progresse en septembre de +0.49%. Nous avons profité de courants porteurs sur la thématique de la digitalisation pour rentrer sur le fonds DNB Technology. Du côté obligataire, nous sommes restés à l’écart des obligations d’Etat, et avons partiellement pris nos profits sur le fonds DNB Nordic High Yield.

Cookies