En novembre, l’économie mondiale a poursuivi sa phase d’ajustement, marquée par un
ralentissement de la croissance mais aussi par des incertitudes quant à la future politique
monétaire américaine. La FED a choisi de maintenir ses taux inchangés après la baisse opérée
en octobre, souhaitant évaluer l’impact des précédents assouplissements sur une économie qui
montre des signes de modération, tant sur la consommation que sur le marché de l’emploi. De
plus, Jérome Powell a souligné qu’à cause du manque de données lié au shutdown et à la
résilience de l’inflation autour des 3%, une baisse des taux directeurs en décembre n’était
absolument pas certaine. En Europe, la BCE a également conservé une attitude attentiste. Face à
une inflation désormais très proche de 2 % et à une activité économique qui progresse à un
rythme modeste mais résilient, la BCE s’attache surtout à préserver la stabilité financière dans un
contexte mondial encore incertain. Les marchés du crédit sont dans ce contexte restés
globalement stables, même si le segment high yield a montré quelques signes de volatilité lors de
la première quinzaine, liés aux remous sur les marchés actions. La dynamique positive observée
ces derniers mois des deux côtés de l’Atlantique sur les indices actions a marqué une pause,
même si une fin de mois plus positive a permis de finir proche de l’équilibre. En Europe,
l’Eurostoxx 50 n’a progressé que de 0,11% ; aux Etats-Unis, le SP500, après une forte baisse lors
de la première quinzaine, s’est bien ressaisi pour finir en territoire positif ( +0.13%), à la différence
du Nasdaq, en baisse de 1,64%. Les investisseurs semblent craindre une bulle sur les valeurs
liées à l’IA, ainsi que leur recours de plus en plus important à l’endettement pour financer leurs
Capex records.
Dans ce contexte, nous avons adopté une attitude légèrement plus en allégeant le poids des
valeurs technlogiques sur la poche actions (prise de profit partielle sur le fonds DNB Technology).

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