Forte de sa deuxième baisse de taux consécutive opérée fin octobre, la Fed a conservé une
posture de dépendance à la donnée. Le « shut-down » a limité la publication de statistiques
augmentant l'incertitude sur les données clés. Pour la fin d'année, les marchés ont donc les yeux
rivés sur la prochaine réunion de la Fed, prévue en décembre, qui a semblé tergiverser au cours
du mois de novembre entre pause ou poursuite du cycle de baisse des taux. L’annonce officielle
du prochain président de la Fed, très probablement Kevin Hasset, un proche de Donald Trump,
perçu comme favorable à des baisses de taux rapides, pourrait intervenir début 2026 et devrait
alimenter l’optimisme des marchés à court terme. A surveiller néanmoins les sujets
d’indépendance qui pourraient revenir avec un risque de tension sur les taux longs.
Dans la Zone Euro, la Banque Centrale Européenne a maintenu un statu quo sur ses taux
directeurs pour la troisième réunion consécutive. Cette pause est justifiée par une inflation proche
de la cible de 2%. La BCE se trouve ainsi dans une position de prudence, cherchant à consolider
la trajectoire de l'inflation.
Cette politique monétaire de statu-quo permet ainsi aux rendements offerts sur le marché
monétaire de conserver toute leur attractivité.

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